« Emplois et industrialisation avancée de l’Afrique : Comment l’Afrique peut-elle capitaliser sur son potentiel industriel émergent pour créer des emplois durables et répondre aux besoins de développement de sa jeune économie ? »
Lors des travaux des Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement à Nairobi au Kenya, le Système Européen de Coopération, représenté par son Président Monsieur Gabriel MVOGO SAINT a eu l’immense honneur de modérer la session de haut niveau sur Les Emplois et industrialisation avancée de l’Afrique .
L’exposé de la compréhension de ce thème a relevé que L’industrialisation avancée de l’Afrique est en train d’offrir une opportunité cruciale pour le continent d’exploiter son potentiel économique latent et de répondre aux besoins de développement de son économie et sa jeune population. Historiquement, l’Afrique a souvent été considérée comme un fournisseur de matières premières pour les économies mondiales, mais l’essor de l’industrialisation offre aujourd’hui une voie vers une transformation économique plus diversifiée et durable. En capitalisant sur cette transition, l’Afrique peut créer des emplois durables et de qualité, tout en stimulant sa croissance économique à long terme. De ce constat, nous allons explorer avec nos intervenants de haut niveau, les divers défis structurels et systémiques de cette industrialisation ; La nécessité d’investissements massifs dans les infrastructures, l’éducation et la formation professionnelle, nous évoquerons la question l’environnement africain propice aux affaires, notamment, les obstacles bureaucratiques et la place de l’innovation et l’entrepreneuriat. Enfin, nos intervenants nous diront si en adoptant une approche holistique et inclusive, l’Afrique peut transformer son potentiel industriel émergent en une force motrice pour son développement économique et social, ou alors s’il y a d’autres alternatives plus factuelles.
Cette session a vu les interventions de très haut niveau des personnalités suivantes :
- – M. Kenneth Mwige, Directeur Général de Kenya Vision 2030, institution gouvernementale.
- – M. William Carew, Chef du Secrétariat du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC) ;
- – M. Houndolo Deo-Gracias Sedjro Oloyede, Directeur général de l’Institut africain pour le suivi et l’évaluation de l’impact des politiques, programmes et projets de développement.
Les discussions ont tourné autour des questions ci-après
- Quels sont les principaux défis structurels et systémiques auxquels l’Afrique est confrontée dans son processus d’industrialisation avancée ?
1-A) Quelles stratégies peuvent être envisagées pour les surmonter efficacement ?
- Pour soutenir le développement industriel de l’Afrique, quelles mesures concrètes peuvent être prises pour accélérer les investissements massifs dans les infrastructures, l’éducation et la formation professionnelle ?
- De votre avis et de votre expérience, quel regard avez-vous sur l’environnement des affaires en Afrique en matière de promotion de l’industrialisation avancée ?
3-A) Le constat de la lenteur et de la complexité administrative en Afrique est décrié sur le continent. Comment pouvons-nous surmonter les obstacles bureaucratiques et favoriser un climat d’innovation et d’entrepreneuriat dynamique sur le continent ?
- Comment pouvons-nous assurer que l’industrialisation avancée en Afrique génère des emplois durables et de qualité, en particulier pour sa jeunesse, tout en évitant les pièges de la précarité, de l’exploitation et du tout numérique ?
- Quelles sont les meilleures pratiques et les leçons apprises d’autres régions du monde qui ont réussi à transformer leur potentiel industriel émergent en une force motrice pour le développement économique et social ?
5-A) Comment peuvent-elles être adaptées à l’environnement africain ?
- Quel rôle les partenaires historiques tels que la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement et d’autres programmes d’investissement et d’aides aux développements internationaux, européens, américains, coréens, etc., peuvent-ils jouer dans le soutien à l’ouverture économique et industrielle de l’Afrique ?
6-A) Comment ces partenariats peuvent-ils être structurés de manière à garantir des investissements ciblés et coordonnés sur des objectifs d’intérêt général, afin de garantir un développement économique et social durable sur le continent ?